Introduction de la Grande Loge Nationale du Canada
La Grande Loge Nationale du Canada, Obédience canadienne, est une Puissance Maçonnique souveraine et indépendante qui proclame son indéfectible fidélité à la Fraternité Universelle qui l'amène vers son but l'Union Mondiale. Ordre Maçonnique initiatique traditionnel, la GLNC adhère aux "Constitutions d'Anderson" dans le respect de la tradition de l'Ordre Maçonnique; elle travaille à la Gloire du Grand Architecte de l'Univers, en présence des Trois Grandes Lumières qui sont l'Equerre, le Compas et le Volume de la Loi Sacrée (qui, dans certaines Loges, est la Bible). La GLNC considère le symbole comme un principe essentiel pour la compréhension. C'est pourquoi elle a adopté le symbolisme pour la construction du Temple interne de l'individu, de l'Homme. La Franc-Maçonnerie est une organisation philantropique qui regroupe des femmes et des hommes libres et de bonnes moeurs, de toutes races, de toutes nationalités et de toutes religions. Et pour clarifier les choses, «... si un Franc-Maçon tombe dans l'erreur, c'est l'individu qui est tombé et non pas la Franc-Maçonnerie. » «... la pierre brute qui a un coeur sableux s'effrite même avec les Maçons les plus expert. »
HISTORIQUE
Le pays du Canada est construit sur des fondations solides. Il est composé d'une diversité ethnique, multiculturelle qui s'exprime en français ou en anglais, les deux langues officielles, et ans une multitude de langues maternelles. Le Canada est un pays jeune et en croissance. Les immigrants qui viennent s'y établir, se mettent vite au travail, Ainsi est la situation des Francs-Maçons du monde qui viennent s'y demeurer. C'est en toute humilité que la Grande Loge Nationale du Canada publie son historique, source de fierté les membres de l'Obédience. Des auteurs ont écrit qu'une découverte minéralogique, effectuée en 1827, sur le rivage du Goat Island dans le bassin d'Annapolis dans la province de la nouvelle Écosse, montre l'existence de la Franc-Maçonnerie opérative au Canada. Il s'agit d'une dalle de pierre sur laquelle ont été sculptés l'équerre, le compas et la date 1606. Rebold et Ragon reprennent une thèse qui affirme qu'une loge fut créée à Québec dès 1721. Cette thèse n'est pas acceptée par les spécialistes de l'histoire maçonnique canadienne qui vont jusqu'à nier l'existence de loges, tant civiles que militaires, sous le régime français. Alors que la Franc-Maçonnerie fut importée en France en 1726, les garnisons en Nouvelle-France comptaient plusieurs officiers qui sont d'authentiques Francs-Maçons tels que le Marquis de Duquesne et le Baron de Dieskau et des Canadiens Français, comme Danneau de Muy, sont admis dans des Ateliers de New York. Le seul témoignage est celui de l'ingénieur montalbanais Grellau qui affirme avoir été reçu Franc-Maçon à Québec, avant 1763, en se présentant comme "Maître-Maçon constitué à la Nouvelle-France". D'aute part, plusieurs colons anglais étaient Francs-Maçons et à partir de 1740, une Loge civile a fonctionné à Annapolis alors que les régiments britanniques avaient leurs Loges. L'histoire de la Maçonnerie canadiennne est étroitement dépendante des événements politiques. À partir de 1763, l'Angleterre crée les provinces des Haut et Bas Canada, qui sont presque autonomes. Plus tard, en 1867, tout en se fédérant, elles sont appelées le "Québec" et l' "Ontario". Avec l'exploration des territoires, d'autres provinces se voient constituées et, depuis 1997, dans tout le Canada, et en particulier par province, existe une Grande Loge ayant reçu ses Statuts, sa Constitution et ses Règlements de la Grande Loge Unie d'Angleterre. Sachant qu'avant 1763, au moins une Loge française a existé au Québec, la Franc-Maçonnerie Anglaise est introduite dans cette province par les loges itinérantes des régiments anglais ayant pris part, en 1759, à la prise de la ville de Québec. En 1767, des Loges civiles ont obtenu l'autorisation de l'Angleterre de constituer une Grande Loge provinciale. Mais après l'indépendance des États-Unis, il en y a qui ont préféré rester fidèles à la couronne britannique et ils ont constitué, en 1783, des loges au Canada qui furent divisées en deux Grandes Loges provinciales du Haut et du Bas Canada. Le Québec actuel fait partie de ce qui fut connu comme éant le Bas Canada. En 1869, et suite à des conflits politiques, la Grande Loge du Québec se constitue. Toutefois, les conflits entre l'Église et la Franc-Maçonnerie en Europe, importés au Québec, n'ont pas épargné cette Grande Loge Provinciale dont l'essor fut freiné par le clergé catholique romain. D'une part, il n'y a que quelques Loges de langue française et d'autre part certaines Loges relèvent toujours de Londres malgrès les Consitutions de 1972. À partir de 1980 commence l'Histoire de la Grande Loge Nationale du Canada. Les vagues d'immigrants qui ont succéssivement peuplé le Canada, reprennent de l'ampleur. Un bon nombre d'entre eux débarquent à Montréal, en particulier, où la majorité s'exprime en Français. Parmi ces immigrants, des ressortissants de la France, des Francs-Maçons appartenants aux Obédiences Françaises sont venus donc s'établir à Montréal. Les bureaux de l'Union Française ont été, entre autres, le point de rencontre de ces Francs-Maçons qui sont rentrés en contact avec des Francs-Maçons membres de la Grande Loge du Québec et des Francs-Maçons travaillant au Rite de Memphis Misraïm. Le besoin de poursuivre leur vie Maçonnique dans leur nouveau pays grandissait chaque jour qui passait. Suite à leurs recherches et à leurs essais, ces Francs-Maçons ont préféré de travailler selon le Rite Écossais Ancien et Accepté car ils sont, en majorité, membres de la Grande Loge de France et membres de la Grande Loge de Québec qui désirent travailler en Français. Le 16 décembre 1985, la Grande Loge Nationale du Canada est constituée de trois Loges, "Dario Modigliani", "Daniel St-Jean" et "Fleury Meuplet" et, devient la première Obédience Maçonnique en Amérique du Nord qui travaille en français et utilise le Rite Écossais Ancien et Accepté. Durant une période de dix ans, d'autres Loges se constituent à Montréal et poursuivent le travail d'implantation, de prospection du territore et d'assimiliation de l'histoire canadienne. Les Loges fondatrices et affiliées continuent d'initier. Les Francs-Maçons immigrants continuent toujours de joindre les rangs et en plus des profanes de souche canadienne, des profanes de toutes les nationalités demandent l'initiation et augmentent le nombre des Frères et des Soeurs de la Grande Loge Nationale du Canada. Au niveau inter-obédientiel, la GLNC obtient d'un côté le support moral de deux Obédiences Françaises, le Grand Orient de France et la Grande Loge de France qui voient à l'intérêt de l'accomplissement et à la réussite de cette construction, et d'un autre côté entreprend l'établissement de liens avec l'Amérique du Sud, l'Europe, le Moyent Orient et l'Afrique. Quant aux Loges Féminines il n'en existait aucunes avant 1989 où la Grande Loge Féminine de France obtient l'assistance de la GLNC pour constituter, à Montréal, la Loge Mokidjiwan. Cependant, les immigrants des années 1980, au Canada, ont un grand défi à relever relativement à leur instabilité de résidence. Celle-ci causée par un pas emploi toujours assuré de m&ecric;me que par une intégration au milieu parfois inadéte responsable du fait que les immigrants retournent dans leur pays d'origine ou changent de pays d'adoption. Les Francs-Maçons qui débarquent au Canada n'échappent pas à ce problème. Depuis, ceux qui sont retournés dans leur pays d'origine, ont eu la surprise de voir qu'ils avaient de la difficulté à rejoindre leur Loge d'origine et ceux qui sont allés explorer de nouveau pays, se sont rappelés avec nostalgie des expériences vés;cues au Canada. Ainsi, ces deux groupes ont demandé et obtenu l'autorisation, de la GLNC, de constituer des Triangles Maçonniques aux États-Unis, en particulier à Cleavland, Ohio, en Atlanta en Georgie; à Sidney en Australie; à Perpignan en France; ou de constituer des Loges à Beyrouth au Liban. Le Convent Annuel de 1994/ 1995 a été un tournant important sur plusieurs points dans l'histoire de la Grande Loge. En effet, ce fut l'adoption du nom "Grande Loge Nationale du Canada". Auparavant, l'Obédience était connue sous le nom de "Grande Loge Francophone du Canada" qui a fait face à l'évidence de la diversité des nationalités (multi-ethnicité) des membres de la Grande Loge obligeant cette dernière à adopter un nom qui est réellement représentatif. C'est-à-dire, pour permettre à ses membres de travailler leur Maçonnerie aisément, il fut convenu qu'en plus des Loges francophones, il y aurait des Loges hispanophones, anglophones et arabephones…. toutes travaillant avec les mêmes outils et dans la tradition de l'Ordre Universel. À ce Convent, l'Obédience, adopte la mixité. En effet, parmi les immigrants Francs-Maçons, il y avait, tout naturellement, des Francs-Maçonnes. Ces Soeurs, notamment hispanophones, habituées à la mixité, ont demandé l'affiliation à la GLNC. Comme cette dernière a été traversée par d'importants courants sociaux et humanitaires, les membres de la Grande Loge ont voté la mixité. C'est-à-dire que certaines Loges sont restées masculines, d'autres sont devenues mixtes. Et il n'est pas exclu que des Loges féminines puissent un jour exister. Le Convent Annuel de 1995/1996 fut aussi très important. Il y fut décidé de présenter une demande d'affiliation au CLIPSAS. Et en mai 1997, lors de l'Assemblée Générale de New York, la Grande Loge Nationale du Canada est devenue la première Puissance Maçonnique Souveraine et Indépendante du Canada et Membre Actif du CLIPSAS. Aujourd'hui la Grande Loge Nationale du Canada poursuit sa mission sociale et humanitaire dans un cadre local et mondial.
Puissance Maçonnique Souveraine Indépendante:
La Grande Loge Nationale du Canada est une Puissance Maçonnique Souveraine Indépendante, dont les fondateurs, en toute fierté, sont des membres de la Grande Loge de France ou de la Grande Loge du Québec. Des Maîtres Maçons ont refusé la dépendance de quelque Obédience que ce soit. Ils ont travaillé, au cours de nombreuses années, leur Franc-Maçonnerie et ils ont acquis l'expérience nécessaire leur permettant de fonder une organisation humaine francophone sur une terre où s'est développée la Franc-Maçonneire Anglaise. Avec leurs années d'expérience, des convictions particulières sur la liberté et l'indépendance ont germé. Parmi ces convictions, il y a celle qui dit que les Francs-Maçons proclamant la liberté, l'égalité et la fraternité, refusent de proclamer quelque chose et de faire le contraire. En effet, les Francs-Maçons libres et de bonnes moeurs n'ont jamais été un jour des suiveurs ni des suivis. C'est pour cela qu'ils refusent de diviser les gens de la maison commune en patrons et en subordonnés sachant que la pyramide de l'Obédience est seulement pour diriger les travaux. La Grande Loge Nationale du Canada prend ses propres décisions dans le respect total des décisions des autres Obédiences; en effet, elle s'interdit toute ingérence dans les affaires des autres. La Grande Loge possède sa propre opinion, qui se sert, en premier et en dernier lieu, à la construction de l'Homme, dans le complet respect de l'opinion d'autrui. Au commencement, la GLNC fut la première Obédience Maçonnique francophone au Canada, pratiquant le Rite Écossais Ancien et Accepté. Elle s'est transformée, aujourd'hui en une Puissance Maçonnique multiculturelle comprenant des Loges francophones, anglophones, hispanophones et arabephones…
La Grande Loge Nationale du Canada Obédience Adogmatique Libérale
La Grande Loge Nationale du Canada croit en un principe créateur de l'univers communé appelé le Grand Architecte de l'Univers. La Grande Loge Nationale du Canada se défini comme étant une Puissance Maçonnique Adogmatique Libérale. C'est pour rester fidèle à cette définition que d'une part, elle n'impose pas de croyance particulière à ses Loges et que d'une autre part, elle n'impose aucune limite à la recherche de la vérité. C'est aussi pour guarantir à toutes et à tous cette liberté, qu'elle exige de toutes et de tous la Tolérance. Les Loges oeuvrant sous les auspices de la GLNC ont la totale liberté d'adopter ou de rejeter la croyance en un principe créateur. Il est énoncé dans les Constitutions d'Anderson: "Un maçon est obligé, par son allégeance, d'obéir à la morale; et s'il comprend bien l'art, il ne sera jamais un athé, ni un libertin, ni un impie. Bien que, anciennement, il fut du devoirs des Francs-Maçons d'appartenir à la religion de leur pays ou de leur nation respective; cependant il est jugé plus convenable, aujourd'hui, de les obliger seulement à cette religion sur laquelle tous les hommes s'entendent, laissant à chacun ses opinions particulières, c'est-à-dire d'être des hommes sincères et bons, honorables et honnêtes, quelles que soit leurs distinctions de culte ou de croyance, afin que la maçonnerie devienne le centre d'union et le moyen de cimenter une amitié véritable entre ceux qui, sans ses liens de confraternité, seraient restés séparés éternellement" Quelle est aujourd'hui cette religion sur laquelle "tous les Hommes s'entendent"? La Grande Loge ne prétend pas la connaître. Et, comme la Grande Loge n'impose pas de croyances particulières à ses Loges, de même elle n'impose pas à ses membres de croyances particulières, quelle que soit leur religion, leur race, leur couleur, leur nationalité, respectant ainsi les principes de la Franc-Maçonneire Universelle. La GLNC déclare que les meilleurs Francs-Maçons dans la Franc-Maçonnerie sont ceux qui lui sont les plus fidèles.
les femmes et la mixité
Les Constitutions d'Anderson conçues et adoptées par la Grande Loge Unie d'Angleterre sont claires sur le sujet. Voici ce qui en est dans leur version de 1723: "Toutes les personnes pour être admises membres d'une Loge, doivent être des hommes bons et fidèles, nées libres et arrivées à l'âge de discrétion et de jugement sain; ni Serfs, ni femmes, ni hommes immoraux ou scandaleux, mais de bonne réputation". Et en 1929, la Grande Loge a reconfirmé: "que la Grande Loge et les Loges particulières seraient exclusivement composées d'hommes et qu'aucune Grande Loge n'entretiendrait des relations maçonniques avec les Loges mixtes ou avec des corps qui admettent les femmes en qualité de membres". Des auteurs ont écrit que dès 1744, on reçevait des femmes, non pas dans de véritables Loges, mais dans des lieux qui leur étaient semblables. Ces Loges d'Adoption, souchées sur des Loges masculines oeuvrant sous les auspices de la Grande Loge de France, regroupaient généralement des épouses ou parentes de Frères. Ces Loges d'Adoption ayant suivi l'évolution de la Maçonnerie Française à travers les décennies, vont leur chemin tout en ayant aucun lien avec celle du XVIIIe ou du XIXe siècle. En 1901, la Loge "Le Libre examen" voit le jour. À la libération, la Grande Loge de France favorise l'autonomie des Loges d'Adoption qui en 1945 fondent la Grande Loge Féminine de France dont tous les membres sont du sexe féminin, et où les Frères sont admis comme visiteurs. En 1882, une femme, Maria Deraismes (1828-1894), est initiée par la Loge des "Libres Penseurs du Pecq" oeuvrant sous les auspices de la Grande Loge Symbolique d'Écosse. Cette dernière prononçe l'Atelier "mis en sommeil" et la réception de Mme Deraismes est déclarée nulle. À la fin de ce XIXe siècle, certains maçons indignés de ce qu'un mouvement à l'avant-garde de l'humanité puisse encore exclure les femmes de ses rangs, un apôtre du féminisme et de la libre pensée (dont la "Maçonne" était l'une des gloires), le Docteur Georges Martin, membre de la Grande Loge Symbolique d'Écosse, ayant initié Mme Deraismes, se sépare de son Obédience pour fonder, en 1893, la Grande Symbolique Écossaise Mixte de France, le Droit Humain, où Mme Deraismes initiera, à son tour, quinze femmes, et poursuivera jusqu'en 1896 où enfin cette Grande Loge Mixte deviendra une Obédience Maçonnique. Dès 1899, elle s'appelle l'Ordre Maçonnique Mixte Internationale - Le Droit Humain. Les efforts de ceux qui ont osé ont abouti à la fondation de Loges en Angleterre, en France, en Belgique, en Italie, aux États-Unis, au Canada, en Argentine, au brésil, au Chili, au Mexique, en Côte d'Ivoire, au Cameroun, en Israël et presque partout dans le monde où la Maçonnerie existe. Le Grand Orient de France plus proche de l'esprit progressif et rationnel de Georges Martin, a toujours entretenu des rapports fraternels avec Le Droit Humain et reçoit des femmes dans ses travaux. À Londres, on trouve des Loges mixtes qui oeuvrent sous les auspices du Ancient Masonic Order for Men and Women, et même le Rite Émulation dans sa dissidence admet des femmes. Que ce soit en Belgique, en Italie, en Suisse, en Turquie et partout où la Maçonnerie existe, les Obédiences féminines ou mixtes sont en plein développement. Ce brève historique a longtemps alimenté les méditations, les réflexions, les débats, les discours, les travaux et les demandes des Frères de la Grande Loge Nationale du Canada, qui décident, à la clôture des travaux du Convent Annuel de 1994/ 1995, que l'Obédience serait dorénavant mixte. Expliquer cette décision à tous ceux qui pensent avoir tout entendu sur le sujet est futile. Disons seulement qu'il est heureux que la société d'aujourd'hui travaille encore à l'égalité et à la liberté. Comment un Maçon pratiquant les valeurs sociales les plus nobles, membre d'une École Initiatique travaillant au perfectionnement de l'Humanité, marié ou qui le sera un jour pourrait-il dire, encore de nos jours, à sa douce épouse "ta condition de femme ne te donne pas le droit de faire ceci ou cela, tu ne peut comprendre ceci ou cela"? Aujourd'hui, on retrouve la femme dans toutes les institutions sociales et dans tous les métiers connus. Elle construit la société en tant que reine, chef d'état, soldat, maçonne, charpentière, forgeronne, artiste, peintre, chimiste, médecin, astronome, géomètre, astronaute, philosophe, institutrice, avocate, juge, pasteur... Il serait superflu de poursuivre cette nomenclature qui montre bien que la femme est présente partout. En parlant d'elle, on ne peut guère évoquer le sexe faible. Elle s'est faite valoir à travers les âges, les peuples et les cultures et a contribué, à l'instar de l'homme, à bâtir les civilisations. Les Constitutions d'Anderson ont été écrites pour répondre à un noble besoin. L'Homme, de par sa nature, évolue continuellement mais s'oppose souvent au changement. Quelle contradiction ! L'insécurité, la faiblesse et la peur qu'il travaille à combattre dans la sérénité des Temples, auront-elle toujours raison de lui? Pourquoi ne pas demander au rénovateur le Me. Théophile Desaguliers, Docteur en Droit, ou au Pasteur James Anderson, ministre de l'église presbytérienne ce qu'ils en pensent, eux, des Chartes des Libertés et des Droits de l'Homme qui enrichissent les Constitutions de nos pays. Ces deux grands personnages, ont mérité des titres illustres à force de courage et de noblesse. Méditer, réfléchir, écrire, débattre, travailler sont parmi les plus beaux mots qui existent. Ils méritent leur juste place. L'image est importante dira souvent l'homme, mais combien plus importante est la vérité. La Grande Loge Nationale du Canada a pensé et a agi.
la religion et la politique:
La Grande Loge Nationale du Canada interdit dans ses Ateliers toute discussion de nature religieuse et ne s'immisce dans aucune controverse qui touche de près ou de loin à des questions confessionnelles et/ou politiques. En matière de religion, la GLNC est une Obédience Maçonnique Adogmatique Libérale. Elle n'a aucune prétention sur la vérité qu'elle ne détient pas. Ses membres, dans leur travail en Loge, sont libres de chercher la vérité mais dans la Tolérance et le respect des convictions des uns et des autres. Ils sont libres en matière de religion. En matière de politique, la GLNC autorise ses membres, dans leur travail en Loge, à effectuer des exposés sur des questions, suivis de débats. Cependant, ces débats ont pour unique but l'instruction et ne doivent jamais aboutir ou donner lieu à une prise de position, ni à un vote, ni à l'adoption de résolution qui pourraient être susceptibles de heurter les sentiments ou les opinions de certaines Soeurs ou certains Frères. Toutefois, à titre individuel, tous les membres de la Grande Loge Nationale du Canada sont libres de prendre n'importe quelle position politique que ce soit, en autant que celle-ci n'aille pas à l'encontre des principes de l'Ordre Maçonnique. La Grande Loge Nationale du Canada s'interdit toute prise de position politique. Elle s'autorise, cependant, à alerter l'opinion publique dans les cas d'atteintes graves aux droits et libertés de l'Homme.
La GLNC Société Initiatique
La Grande Loge Nationale du Canada travaille à implanter au Canada une Maçonnerie Adogmatique Libérale inspirée des grands principes de l'humanisme universel, tout en conservant avec les Grandes Loges du monde entier les liens qui caractérisent notre idéal fraternel.. De par les principes fondamentaux et les Réglements Généraux de la Grande Loge Nationale du Canada, les Francs-Maçons; se veulent les représentants d'un idéal maçonnique d'humanisme, de solidarité de fraternité et de tolérance. La Grande Loge Nationale du Canada, n'est pas une secte religieuse ni un club politique. En y adhérant, la ou le nouveau membre ne renonce à aucun de ses droits ni à aucune de ses convictions. Dans une société en constante et rapide évolution, les Francs-Maçons s'efforcent d'oeuvrer en commun pour une amélioration de la condition humaine dans de nombreux domaines, notament: Le respect de la dignité humaine. La justice sociale. Le développement personnel tant intellectuel que spirituel Le travail pour la paix Dans un monde où les activités professionneles et préoccupations matérielles privent bien souvent l'individu des possibilités de profonde réflexion sur lui-même, la loge maçonnique est un des rares lieux où des "femmes et des hommes libres et de bonnes moeurs" peuvent continuer à confronter leurs expériences diverses et à retrouver les valeurs morales et spirituelles indispensables à l'équilibre des consciences. La Franc-Maçonne et le Franc-Maçon prennent une part active et incessante à la vie de la société. Pleinement conscients des grands problèmes humains du moment, tels que la paix, la faim dans le monde, les droits de la personne... ils travaillent à l'édification d'un monde pacifique plus juste et plus fraternel. Traditionnellement, la Franc-Maçonnerie aide à réaliser dans les esprits la prochaine étape de l'évolution de l'humanité pour permettre qu'elle s'accomplisse dans les faits. Ses Principes Offrir une information objective sur la Franc-Maçonnerie et fournir à la curiosité de celles et de ceux qui s'interrogent sur ses activités les éléments d'une réflexion féconde n'est pas chose simple. Comprendre ce qu'est la Franc-Maçonnerie demande aux non-initiés un sérieux effort, car l'objectivité de son jugement risque d'être bien souvent faussé par l'image que les préjugés de notre société ont dessiné de la Franc-Maçonnerie et des Francs-Maçons. La Franc-Maçonnerie est une institution essentiellement philosophique, philantropique et progressite qui a pour objet la recherche de la vérité, l'étude de la morale et la pratique de la solidarité; elle travaille à l'amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l'humanité. Ses principes sont la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même, la liberté absolue de conscience. Elle se donne pour but le développement de l'individu et de la société. La Franc-Maçonnerie est une école de liberté. La recherche de la Vérité par les voies de l'initiation et le language des symboles est l'essence même de la Franc-Maçonnerie. Elle a pour devise: Liberté - Égalité - Fraternité Son Universalité La Franc-Maçonnerie est universelle. Elle a pour mission de rassembler les bonnes volontés éparses dans l'univers qui, sans elle, ne se seraient jamais rencontrées. La Franc-Maçonnerie est composée d'individus venus de tous les horizons, d'origines philosphiques, religieuses ou sociales totalement différentes. Les uns et les autres ont tous à apprendre, et leur différence les enrichit. Les Francs-Maçons donnent à la fraternité qui les unit un sens très profond de respect, d'estime et d'affection réciproques par-delà les divergences d'opinions ou les différences de condition sociale dans l'égalité complète des droits de chacun. Ceux qui viennent frapper à notre porte appartiennent à toutes les professions, qu'ils soient agriculteurs, ouvriers, techniciens, artisans, commerçants ou professionnels. La Franc-Maçonnerie s'honore d'avoir compté en son sein des individus qui, à différentes époques, se sont illustrés dans divers domaines: Mozart, Hayden, Voltaire, Goethe, Washignton, La Fayette, Franklin, Garibaldi, Schoelcher, Dunant, Kipling, Roosevelt, Flemming,... Son Ancienneté La Franc-Maçonnerie traditionnelle et initiatique n'a pas de commencement historiquement connu; mais ses origines sont très anciennes et multiples. La Franc-Maçonnerie sous sa forme actuelle est née en Angleterre au XVIIIième siècle, et s'est rapidement propagée en Europe, en Amérique, en Afrique, en Asie, et dans les autres parties du monde. On peut considérer que la Franc-Maçonnerie telle que nous la connaissons aujourd'hui est issue des corporation ouvrières du Moyen-age et de la Renaissance qui obéissaient à des règles très strictes et qui gardaient jalousement leurs secrets. Cependant, l'ancienne Franc-Maçonnerie de métier ne fut jamais purement opérative, et aux buts professionnels s'ajoutaient des préoccupations "e;spéculatives"e; d'ordre moral et spirituel. La longue histoire de la Franc-Maçonnerie universelle lui apporte une précieuse expérience, et la grande leçon qu'elle tire de cette tradition est celle d'un perpétuel dépassement et d'une adaptation progressive aux rapides transformations du monde moderne.